« puisque nous sommes sortis
vivants de la nuitil nous faudra écoper
un peu de honte encore »
Poèmes de Marc Dugardin
Gravures et monotypes de Marie Alloy
        « puisque nous sommes sortis
vivants de la nuitil nous faudra écoper
un peu de honte encore »
Poèmes de Marc Dugardin
Gravures et monotypes de Marie Alloy
Né à Bruxelles en 1946, Marc Dugardin habite actuellement à Namur, où s’est déroulée la plus grande part de sa vie professionnelle (il est actuellement retraité). Il a publié, à partir de 1982, une vingtaine de titres, uniquement en poésie. Depuis sa première publication chez Rougerie en 1986, un lien de fidélité et d’amitié le rattache tout particulièrement à cet éditeur.
C’est dans le cadre de la poésie également qu’ont pris place différents voyages, au Québec, au Mexique (où un choix de ses poèmes a été publié), à Craiova (Roumanie), où des poèmes de lui ont aussi été traduits et publiés.
Il a fréquemment eu l’occasion de présenter, notamment dans des librairies à Bruxelles ou Namur, l’œuvre de poètes qu’il admire (entre autres, Pierre-Albert Jourdan, Lorand Gaspar, János Pilinszky…) et il a été associé aux hommages rendus à Henry Bauchau à l’occasion du centième anniversaire de sa naissance. Avec cet auteur, il a entretenu une correspondance amicale durant une dizaine d’années.
De sa propre poésie, on dit qu’elle est plutôt intimiste, écrite dans la tension entre une certaine retenue et le besoin parfois de laisser échapper des cris. Souvent concise, allusive, il lui arrive toutefois de se faire plus directe, plus familière. La référence à la musique est en tout cas un de ses traits caractéristiques. Nourrie de solitude, elle se veut aussi solidaire, en quête de la résonance qu’autrui peut lui offrir.
Bibliographie
Née en 1951 dans le Pas-de-Calais, Marie Alloy est peintre et graveur comme on est poète : peindre ou graver l’empreinte intérieure du vécu, du visible, ou des mots. Elle exprime également son rapport à la nature et au monde par la photographie et le livre d’artiste. Elle a réalisé plus d’une trentaine d’ouvrages de bibliophilie aux édition « le Silence qui roule » qu’elle a créées en 1993, en accompagnant de ses estampes et peintures originales des poètes comme Guillevic, Emaz, Dhainaut, Laâbi, Jean Pierre Vidal, Françoise Hàn, etc. Elle est elle-même l’auteur de livres de poésie et d’écrits sur l’art.
Elle accompagne volontiers depuis plus de vingt ans d’autres éditeurs et revues pour des contributions artistiques (couvertures, frontispices, illustrations intérieures, tirages de tête…) comme par exemple L’Herbe qui tremble, Al Manar, Voix d’Encre, L’Amourier…
 Nombreuses expositions personnelles et collectives autour de ses peintures, gravures et livres. Un article dans Arts et Métiers du Livre n°315, lui est récemment consacré (été 2016).
  D’autres précisions à retrouver sur son site : 
www.lesilencequiroule.com
Ensemble d’estampes originales de Marie Alloy, eaux fortes, aquatintes, pointes sèches et vernis mou, tirées sur chine appliqué. Monotypes.
  © Les œuvres reproduites ici le sont avec l’aimable autorisation de l’artiste, Marie Alloy,uniquement dans le cadre de la Revue Ce qui reste.
	Reproduction interdite / Tous droits réservés. ADAGP. 
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