est né à Charleroi (Belgique) en 1983. Il suit le cours de la Sambre pour faire ses études à Floreffe où il découvre l’ouverture que la poésie offre ainsi que ses premiers balbutiements avec l’écriture. La Sambre se jetant dans la Meuse à Namur, il y nourrit, soutenu par certains poètes confirmés, la certitude qu’il doit se mettre au travail. Ni complètement carolorégien ou namurois, Piette s’installe à Bruxelles.
Se sentant exilé de naissance, il décroche un diplôme en philosophie morale à l’Université Libre de Bruxelles. S’ensuivent des métiers aléatoires et le sentiment profond d’être indigne de la poésie. C’est lorsque l’on vida sa cave par erreur (qu’on prit pour celle d'un voisin), qu’Éric Piette perdit tous ses textes accumulés. Cette appréciation hasardeuse lui permit de comprendre que l’écriture lui était essentielle.
En 2010, il quitte brusquement la Belgique pour rejoindre Istanbul – à son retour, il écrit Voz (train, en serbe), que ses proches lui forcent à envoyer à un éditeur. Ce premier recueil paraît en 2011 aux éditions Le Taillis Pré, situées dans la région de Charleroi. Trois ans plus tard, chez le même éditeur, L’impossible nudité est éditée.
Sans les rencontres faites durant ses années de fin d’adolescence, entre Charleroi, Floreffe, Namur et Paris, Piette n’en serait pas là : il songe à l’abbé Arthur Léonard, Alain Dantinne, Jean-Claude Pirotte, Jean Meysonnier (fondateur de La Route Inconnue, « association des amis d’André Dhôtel ») et Christophe Mahy.
Pour Voz, Éric Piette a obtenu le prix Nicole Houssa 2012 de l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique et le prix Gauchez-Philippot 2013. L’impossible nudité, quant à elle, a reçu le prix Emile Polak 2014 de l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique ainsi que le prix Marcel Thiry 2015.