Revue de poésie contemporaine

In memoriam Jean-François Mathé

I

« Peut-être est-ce à cette néces­si­té d’une trace sup­plé­men­taire qu’ont répon­du ces voix réunies ici, dont cha­cune a choi­si un poème dans l’œuvre de Jean-Fran­çois Mathé et y répond par un texte per­son­nel. Par leur conver­gence, les témoi­gnages ain­si recueillis attestent de l’unité de cette écri­ture qui est le propre des grands poètes. »

Cécile A. Hold­ban
In memo­riam Jean-Fran­çois Mathé, Col­lec­tif

A lire sur Calaméo

Ce qui reste fête ses 10 ans, souscrire à la version papier

La revue Ce qui reste fête ses 10 ans. Fon­dée en 2014 par Vincent Motard-Avargues, puis reprise quelques temps plus tard par Sébas­tien de Cor­nuaud-Mar­che­teau et Cécile A. Hold­ban, la revue a publié les créa­tions de plus de 300 auteurs et artistes. Si, au départ, la revue publiait un poème par jour d’un auteur contem­po­rain, le for­mat change à par­tir de décembre 2015 : les poèmes et textes sont accom­pa­gnés d’œuvres visuelles et publiés, à un rythme moins sou­te­nu, sous forme de livres vir­tuels sur Cala­méo

Le choix de publier des livres vir­tuels plu­tôt qu’en papier pré­sente deux avan­tages : celui d’être peu coû­teux (juste les charges du site inter­net) et celui d’être tota­le­ment libre dans la pro­duc­tion car les contraintes liées à la maté­ria­li­té du livre s’estompent : aucune res­tric­tion de for­mat, de nombre de pages… 

Mais le vir­tuel a aus­si ses limites : sitôt lu, le livre retourne dans l’immatérialité du mag­ma numé­rique. Rien qui ne fasse ni trace ni demeure.

C’est pour­quoi Ce qui reste veut ten­ter le pari de ses lec­teurs : pro­po­ser, de temps en temps, sans carac­tère sys­té­ma­tique, et selon son envie, un livre qui reste, un livre deve­nu per­ma­nent au désir des lecteurs.

Evi­dem­ment l’écueil le plus impor­tant d’une telle entre­prise est avant tout éco­no­mique. Les édi­teurs, qui ont lar­ge­ment contri­bué finan­ciè­re­ment à main­te­nir pen­dant dix ans la revue, n’ont pas pour objec­tif de prendre le risque de s’endetter. C’est pour­quoi le modèle de finan­ce­ment par­ti­ci­pa­tif leur a paru le plus cohé­rent pour la revue. 

N’imprimer que ce qui est néces­saire, sans ges­tion de stock, sans excès. Être au plus proche du désir du lec­teur de poé­sie dans un temps long qui qui résiste à l’impermanence de notre siècle. 

La ges­tion admi­nis­tra­tive et finan­cière est confiée en toute trans­pa­rence à une struc­ture asso­cia­tive : Eche­veaux édi­tions, admi­nis­trée par les édi­teurs, Cécile A. Hold­ban et Sébas­tien de Cor­nuaud-Mar­che­teau, qui ne per­çoivent aucune rétri­bu­tion, ni contrepartie.

Les auteurs et artistes sol­li­ci­tés rece­vront un exem­plaire du livre auquel ils auront contribué.

La sous­crip­tion est pos­sible jusqu’au 30 octobre et les livres seront envoyés au plus tard à la mi-décembre, une belle occa­sion d’offrir un livre de poé­sie à Noël ! 

Auteur(s) / Artiste(s)

Jean-François Mathé

Jean-François est né le 30 mai 1950 à Fontgombault, dans l’Indre. Après une enfance difficile, il entreprend des études de lettres à la faculté de Poitiers. Un temps dessinateur de presse pour Télérama ou La Vie, il enseigne les lettres modernes à Loudun dans un premier temps, mais effectue l’essentiel de sa carrière au lycée Jean-Moulin de Thouars, où il réside. C’est par sa découverte de la poésie de Paul Éluard qu’il vient à l’écriture. Il cultive les amitiés, continue de pratiquer le dessin, et aime également chanter, accompagné de sa guitare. Auteur d’une vingtaine de recueils, dont la plupart chez Rougerie, son œuvre est couronnée de plusieurs prix, dont le prix Antonin-Artaud en 1988 et le prix international Guillevic en 2013. Il s’est éteint le 29 novembre 2023 à Faye-l’Abbesse, dans les Deux-Sèvres, un an après son épouse, Nicole.

Bibliographie
  • J’ai demain pour mémoire (J. Millas-Martin « Grand fond », Paris, 1971)
  • Mais encore (Rougerie, Mortemart, 1981)
  • Contractions supplémentaires du cœur (Rougerie, Mortemart, 1987)
  • Corde raide fil de l’eau (Rougerie, Mortemart, 1991)
  • Sous des dehors (Rougerie, Mortemart, 1995)
  • Poèmes poids plume avec des illustrations de François Baude (Le Dé bleu « Le Farfadet bleu », Chaillé-sous-les-Ormeaux, 1998)
  • Le temps par moments (Rougerie, Mortemart, 1999)
  • Le ciel passant (Rougerie, Mortemart, 2002)
  • Agrandissement des détails (Rougerie, Mortemart, 2007)
  • Bibliographismes Bibliocencenadis, édition bilingue français-occitan, avec Jan dau Melhau (Las Edicions de Sent Jaume, Meuzac, 2011)
  • Chemin qui me suit précédé de Poèmes choisis 1987-2007 (Mortemart, Rougerie, 2011)
  • Grains de fables de mon sablier avec des illustrations de Charlotte Berghman (Éditions les Carnets du dessert de lune « Lalunestlà », Bruxelles, 2014)
  • La vie atteinte (Rougerie, Mortemart, 2014)
  • Retenu par ce qui s’en va (Éditions Folle Avoine, Bédée, 2015)
  • Prendre et perdre (Rougerie, Mortemart, 2018)
  • Vu, vécu, approuvé (Le Silence qui roule « Poésie du silence » n°2, Beaugency, 2019)
  • Ainsi va (Rougerie, Mortemart, 2022)
Collectif

Avec les contributions de : Joëlle Abed – Jean-François Agostini – Laurent Albarracin – Marie Alloy – Muriel Camac – Marie-Josée Christien – Thierry Gillybœuf – Cécile Guivarch – Cécile A. Holdban – Béatrice Marchal – Jean-Claude Martin – Denis Montebello – Michel Pleau – Yves Prié – Sofia Queiros – Pierre Rosin – Olivier Rougerie – Christian Viguié – Annie Wellen

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