Revue de poésie contemporaine

« Magni­fi­cence d’une dis­cré­tion dont on ne sait ni ce qui parle, ni ce qui se dérobe, une rose debout tout au bord de la nuit. »

Poèmes de Gabrielle Althen
Pein­tures de Pierre Mézin

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Auteur(s) / Artiste(s)

Gabrielle Althen

poète, d’autre part professeur émérite de l’Université de Paris-Ouest-la Défense, a publié une quinzaine de livres de poésie et un certain nombre de livres d’artistes.

Parmi les derniers : La belle mendiante, suivi de René Char, Lettres à Gabrielle Althen, L’Oreille du loup 2009, La Cavalière indemne, Al Manar, et Soleil patient, Arfuyen, parus au printemps 2015, tous deux tentant d’explorer l’insituable frontière entre tragique et espérance.

Elle s’intéresse aussi à la prose et a écrit des nouvelles, Le Solo et la Cacophonie, contes de métaphysique domestique, Voix d’encre, 2000, et un roman, Hôtel du vide, Aden 2002.

Son œuvre de création s’accompagne d’une réflexion sur l’art et d’une pensée critique. D’où la publication de plusieurs essais, dont Dostoïevski, le meurtre et l’espérance, Le Cerf, 2006 et La Splendeur et l’Echarde, Corlevour, 2012.

D’où encore le concept qui lui tient à cœur de critique méditative et la préparation d’un livre rassemblant un certain nombre de ses articles.

Elle fait partie du comité de lecture de la revue Siècle 21, a contribué à de nombreuses revues françaises et étrangères et elle est membre de plusieurs jurys de prix de poésie, (Mallarmé et Louise Labé).

Elle s’intéresse à la peinture et à la musique. Revival, œuvre de Vincent Trollet, créée en 2014, a été composée à partir de l’un des poèmes de Soleil patient.

Pierre Marceau Mézin

est né en 1934 au Maroc. S’installe à Paris en 1955.
 Il se met aussitôt, tout en poursuivant ses études (Droit, puis ENA), à l’étude du dessin et de la peinture dans l’atelier de Lorris Junec.

Dans un texte de 2004, François Baillet a défini son parcours de la manière suivante :
« Pierre Mézin, dans la maturité de son œuvre, est une sorte de peintre accoucheur désireux de récupérer les transformations et les moyens que mobilise la vie, d’accompagner et de mettre à découvert ce travail qui finit par donner naissance, par mettre au monde. Sa peinture, à la fois mimétique et maïeutique, témoigne de cette genèse et de cette palpitation. L’œuvre devient alors comme la table d’accouchement et le berceau d’une forme de vie nouvelle, accomplie, proposant la totalité de ses possibles, vie offerte que le spectateur peut adopter, reconnaître et nommer, pour faire ainsi de la toile, l’enfant de sa propre imagination. »

Dans son Dictionnaire des Arts Plastiques Modernes et Contemporains, Jean-Pierre Delarge donne de nombreux détails sur la « manière » du peintre, comme, par exemple :
« Flamboyant, comme au temps des Jeunes peintres de tradition française… il mêle les plans, tournoie, empiète sur les objets bordés de couleur, insère des titres ou des lettres – et obtient un résultat abstrait malgré les figurations présentes qu'il ne délaisse jamais, dans des géométries joyeuses et ensoleillées…
Cette cohérence temporelle et actuelle, provient d'une homogénéisation de morceaux épars, à la fois fondus et construits.
»

Dernière exposition personnelle en 2013, à la Mairie du Ve arrondissement

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