Comme les renards
et les autres
comme les anges
et les enfants
l’alcool
soi-même
la peur
la mer
la montagne
l’argent
la vie
mon amour
la mort s’apprivoise.
Poème maternel
Dis, toi,
ne la ramène pas,
quand je t’ai connu,
tu étais moins gros,
qu’un petit pois.
Le répertoire de mon œil
Je ne suis pas raciste
Je n’ai rien à me reprocher
Je fais confiance à la justice de mon pays
Je me retirerai dans un monastère
La crise est dernière nous
C’est pas moi
Je n’ai besoin de personne
J’ai toujours pensé
S’il le fallait
A Y.J.
S’il le fallait
je te les rendrais
ces mots à mon oreille
les jours où le soleil
n’éclaire même plus les gueux
s’il le fallait
je te les rendrais
les coups au cœur
les sentiments
la buée dans les yeux
et la chanson du vent
s’il le fallait
je les retournerais
à l’expéditeur
les tendresses
les douceurs
et les dimanches soirs
où l’on est comme des chiens
à renifler au loin
d’une caresse
l’espoir
Échouée sur le sable de la nuit
éveillée et endolorie
elle essuie la sueur sur son front
comme l’on chasse
à l’arc
les démons