Piergiorgio Viti a commencé à écrire à six ans, à cause des feux d’artifice. En effet, faute de pouvoir exprimer avec des mots sa peur et son émerveillement pour ces feux d’artifices, il a commencé à composer ses premiers poèmes. Encouragé par pas moins de deux maîtres, sa maîtresse d’école et sa mère, elle aussi maîtresse d’école, il a continué à écrire, par inertie. Enfant, il a remporté plus de quarante concours de poésie, mais il attend sa trente-troisième année pour publier son premier recueil, Accorgimenti (Astuces) chez L’Arcolaio. Quelques années plus tard paraît Se le cose stanno cosi (S’il en est ainsi) chez Italic, et tout récemment, il publie son troisième recueil, Aperto per inventario (Ouvert pour inventaire) chez Pequod. Entre-temps, en grandissant, il devient professeur de lettres et écrit également pour le théâtre, dont le spectacle dédié à Ray Charles, “I sogni di Ray” (“Les rêves de Ray”), et un second spectacle, dans lequel il fait ses débuts de comédien, dédié à un autre chanteur italien, Sergio Endrigo, intitulé “La voce dell’uomo” (“La voix de l’homme”).
Au fil des ans, il publie aussi dans des revues, sur des sites Internet et dans des anthologies, entame une collaboration avec le monde de l’art, organise des rencontres de poésie et est traduit à l’étranger, souvent à son insu. Enfin, après des années de mûre réflexion, Piergiorgio Viti a choisi de vivre au bord de la mer, de soutenir l’équipe de la Sampdoria et, au moins pour le moment, de ne pas avoir d’animaux domestiques.