Revue de poésie contemporaine

Le cœur reste toujours à gauche

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Couverture "Mais le coeur reste toujours à gauche" © PIergiorgio Viti & John Dewitt

« Certes, je vou­drais chan­ger tant de choses,
trop peut-être, mais le cœur, tu le sais,
reste tou­jours à gauche
et tu es là, dans ce cœur, tu le main­tiens en vie,
tu l’arroses comme si c’était un cycla­men,
tu en fais une poche pour les émo­tions
et puis
tu le fais rebon­dir comme une balle. »


Poèmes de Pier­gior­gio Viti
Des­sins de John Hewitt
Tra­duc­tion de Thier­ry Gillybœuf

A lire sur Calaméo
ou sur Issuu

Auteur(s) / Artiste(s)

Piergiorgio Viti

Piergiorgio Viti a commencé à écrire à six ans, à cause des feux d’artifice. En effet, faute de pouvoir exprimer avec des mots sa peur et son émerveillement pour ces feux d’artifices, il a commencé à composer ses premiers poèmes. Encouragé par pas moins de deux maîtres, sa maîtresse d’école et sa mère, elle aussi maîtresse d’école, il a continué à écrire, par inertie. Enfant, il a remporté plus de quarante concours de poésie, mais il attend sa trente-troisième année pour publier son premier recueil, Accorgimenti Astuces)chez L’Arcolaio. Quelques années plus tard paraît Se le cose stanno cosi (S’il en est ainsi) chez Italic, et tout récemment, il publie son troisième recueil, Aperto per inventario (Ouvert pour inventaire) chez Pequod.

Entre-temps, en grandissant, il devient professeur de lettres et écrit également pour le théâtre, dont le spectacle dédié à Ray Charles, “I sogni di Ray” (“Les rêves de Ray”), et un second spectacle, dans lequel il fait ses débuts de comédien, dédié à un autre chanteur
italien, Sergio Endrigo, intitulé “La voce dell’uomo” (“La voix de l’homme”).

Au fil des ans, il publie aussi dans des revues, sur des sites Internet et dans des anthologies, entame une collaboration avec le monde de l’art, organise des rencontres de poésie et est traduit à l’étranger, souvent à son insu. Enfin, après des années de mûre réflexion, Piergiorgio Viti a choisi de vivre au bord de la mer, de soutenir l’équipe de la Sampdoria et, au moins pour le moment, de ne pas avoir d’animaux domestiques.

John Hewitt

Je réalise des dessins quotidiens dans des carnets depuis le 2 juin 2013, sans omission. J’en suis à présent au carnet n°74, et j’ai l’intention de poursuivre jusqu’à ce que j’en aie achevé 100.

Je dessine avec un stylo gel 0,5 dans des carnets de poche noirs. Tous les dessins sont datés, avec l’heure précise, et ont paru sur Instagram chaque jour avec de brefs commentaires contextuels depuis juin 2015. L’éventail des sujets comprend des paysages observés lors de promenades faites régulièrement dans la campagne autour de chez moi, à Saddleworth, et de scènes urbaines aperçues quand je me rends à mon travail à Manchester. Parmi les autres sujets récurrents figurent des natures mortes avec des fruits et des objets en céramique abîmés. Le sujet de chaque dessin naît des rencontres de la journée, et l’échéance de 24 heures impose une certaine urgence. Il y a peu de place pour corriger, et les conditions de la réalisation du dessin ne sont parfois pas idéales. Certains éléments des dessins en extérieur nécessitent de s’y reprendre à l’intérieur, sur une surface plane, et j’utilise en permanence une loupe grossissante. Ces dessins dans des carnets ont pour deuxième vocation de constituer un journal. En tant que tel, les carnets restent intacts, mais certains dessins sont choisis pour être re-présentés numériquement et exposés comme des estampes numériques dignes d’un musée.

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