Sur la feuille les striures du stylo de l’employé qui bavardait Comme un homme Il réclamait nos couloirs de vie des replis des secrets A côté sous la manche soulevant le tampon sec nos yeux familiers qui fuyaient L’océan de fortune Où se perd où se coule l’écart d’un instant
La peine libre
On se fondait
Mur du bureau
Comme des clous
Ariane mate la devanture
et les colonnes de style dorique
le luxe lumières ouèche le néon
tu dis j’aime le mot carnage
le paravent noir à l’intérieur
moi aussi d’ailleurs vrai
ou faux oranger
le vrai vendeur ou le faux
l’acheteur
On dévisageait encore
Deux fauteuils
Tu fixais vaincue la flaque de sang
Bruit des Escalators des poussettes des sacs en papier en plastique des chips des rails du train de la voie automatique et masculine répétant deux fois Buzenval Il est cinq heures du soir cette journée c’est une femme aux cheveux tombant un saule pleureur Elle ouvre un sac très jaune en sort un petit parapluie que l’animal regarde
L’homme s’est déplacé d’une rame et la dévore
Et part