La peinture de Thomas Wattebled est marquée par l’importance particulière accordée au dessin, à la ligne, au trait. Ni maniériste ni tout à fait symboliste, chaque composition est une mise en scène presque cinématographique.
Ces dernières années, le travail du peintre a exploré diverses techniques, divers rendus visuels, tous consacrés à la présentation de portraits hybrides, métissés, étranges, de visages nombreux et ambigus, et de corps synthétiques, à la fois sculptés et organiques. Donner la chair, les os, la douleur ou le stupre par le dessin. Il y a, dans l’utilisation décomplexée de la couleur, dans la recherche inlassable d’une ligne sans artifice, dans la répétition continuelle d’images touffues et mystérieuses, dans l’exhibition de ces portraits «automatiques», quelque chose d’une esthétique de la névrose, de l’excès, de la frénésie, qui fait vibrer une des cordes de l’inconscient collectif, et provoque à la fois fascination et malaise.
Globe-trotter sans cesse en mouvement et artiste autodidacte, il a trouvé ses marques et son inspiration à Paris, Bruxelles, Bologne, Tokyo, Bangkok, Vientiane, Phnom Penh, les caraïbes…
En décembre 2015 il est invité en résidence en Haïti à Port au Prince par l’association Promart, pour y exposer avec une trentaine d’artistes locaux et du monde entier.
Sa prochaine exposition sera entièrement consacrée à Haïti.
Il est aussi graphiste et illustrateur en freelance et développe une vue plus large de son univers au travers de la vidéo ou de l’animation et du web.
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