Ton geste étend son mouvement jusqu’au bout de l’horizon
Attendant que s’écoule ta peur à la confusion
Des couleurs qui essoufflent tes appels
Arasées ces barrières de nature pressée
Par derrière l’aplat étale ta respiration
Alors que ton quotidien déroule ses émois du moment
À ces pales infiniment mobiles surgies des extrémités du vivre
Laisse passer l’espace sur la mer
Astéroïde des temps te perce dans
Ton corps
Plaise à la falaise de s’y affaler
En cette tempête sidérante d’où
Partout et de tout espace
L’aise de ces terres en ta cimaise
Quête du pastel qui appelle à l’aide
Au bord de portes qui te déportent
Et t’histoire la mémoire du noir
Impasse d’espace dépasse ta mère
Où tu naquis dans l’infini des vies
Musique au cœur de l’oreille
Musique qui traverse l’étang et la lande
Ces sons sans cesse ne s’estompant jamais
Sous l’archet en volutes le violon t’envoute
Et sous ton souffle l’articulation de tes sensations
Musique s’y joue tous les jours
Dans la diversité des paysages
Aspirant depuis ses profondeurs l’étendue des ravissements
Gérard Leysieux
Né en 1953 à Rochefort sur mer, Gérard Leyzieux écrit principalement de la poésie. Primé à plusieurs concours français et internationaux, il publie ses textes dans des revues imprimées tant en France qu’à l’étranger (Canada, Roumanie). Il publie ses mots modelés à l’émotion dans la mobilité du son également sous forme électronique dans les revues comme Paysages écrits n° 16, la revue des nouveaux délits (Soliflore n°13) et contribue régulièrement aux sites www.le-capital-des-mots.fr et www.refletsdutemps.fr