Absence t’étreint de silence
Seuls quelques gestes accompagnent ton mutisme
Dans le bruit du vide qui emplit ton attente
Bougent les heures, les saisons
Elles t’abstiennent de toute présence
Pendant que sur le fil de la mémoire t’éventrent tes souvenirs d’éclairs
Chant dénué de clarté
Bras lancés à la cantonade
Sur la plaine verte de mars
S’échouer aux nuées vespérales
Une déchirure qu’apaise la blancheur ouatée du phrasé
Ci-gît debout la fin du dit
Épuiser les jours d’errance
S’y enraciner au trouble du soir
Une attention inattendue et bruyante
Essouffle tout espoir d’ennui
Qui zèbre les rires inassouvis
Sous le regard accouplé au geste