Durant le long voyage
(adossée aux pensées aux idées)
elle regarda insuffisamment les paysages et les fruits et les fleurs à cueillir les lieux les ciels qu’offrait sa terre
elle chercha veilla les hommes et leurs entendements mais rencontra les femmes
La première sa mère première fois mère
lui apprendrait que la vie-éclair serait une guerre à en mourir un jour trop tôt d’une nuit dans la salle des attentes et des empressements s’en allant
sans cheveux sans que cela ne se voit ne se dise ne se pleure
La seconde femme qu’elle rencontra à peine arrivée
lui fit toucher du bout des doigts alors ailes dorées et briller à la surface sans porosité
la simplicité le présent de la vie à être sœurs
fermant les yeux en de bienheureux instants dans une similaire petite caverne
(…)
D’un jour au lendemain arriva l’inconnue déjà là
qui de son absence-présence de corps-chair souffle-vie
prendrait en elle place forme et figure
silencieuse creuse dans son parlé son gorgé clameur épaisseur de se dérober
qu’elle ne pourrait contourner ou détourner de ses yeux atteindre jamais
toutes fois attendre-apprendre incessamment d’elle la reconduction et la réfutation des choses