Il te faut
Oter
La rouille
Des mots
Pour qu’ils
Sortent
De
Ta gorge
Comme
Un air
De printemps
A quelques pas de
L’envers
De toute chose
Tu n’es plus
Qu’un point
Perdu
Comme un arbre
Sans racines
Incliné
Vers l’abandon
Dans l’attente
D’un point de repère
.….….….….….….…Tu la cherches à tâtons
Cette amarre sans visage
Tu te coucheras
Dans le fracas
Du mouvement
Rythmant le cœur
De ceux qui
Comme toi
N’ont pas
D’horizon
Spécifique
Tous ces sillons
Vont
Vers là-bas
Un semblant de jour
Surgit
La voix
Elle porte en elle
Assez de néant
Pour déterminer
Quelle sera ta nuit
Tu iras
Avec ceux qui ne sont plus
Ici